L’usage
des drogues et le psychédélisme devient très important et est la
base de leur création.
Etymologiquement
“ psychédélique ” signifie “ révélateur de
l’âme ” par ses capacités à “ ouvrir les portes de
la perception ” (Aldous Huxley, écrivain britannique).
Les
Portes de la perception (The Doors of Perception) est un ouvrage
d'Aldous Huxley, paru en 1954, qui rassemble une vingtaine d'essais
de philosophie spirituelle. L'un d'eux, le plus connu et qui a donné
le titre au recueil, relate la première expérience faite par
l'auteur de la mescaline, substance psychédélique (drogue
hallucinogène, tirée de cactus ou lianes d’Amérique du Sud et
Centrale est consommée traditionnellement par les shamans indiens
pour atteindre leur état de transeune) sous la supervision d'un
psychiatre anglais, le docteur Humphrey Osmond, et analyse l'intérêt
de l'utilisation de ce type de substance dans le cadre du besoin de
transcendance de l'être humain.
Le
titre du recueil est une citation du poète mystique et visionnaire
William Blake : « Si les portes de la perception étaient nettoyées,
chaque chose apparaîtrait à l'homme telle qu'elle est, infinie ».
Ce titre a, à son tour, inspiré Jim Morrison dans le choix du nom
du groupe dont il était l'âme et le chanteur, The Doors.
Après
une brève présentation des recherches autour de la mescaline,
Huxley raconte qu'il en a consommé 0,4 grammes un jour de mai 1953
dans l'espoir de contempler des paysages visionnaires vivement
colorés. Finalement, il constate un grand changement dans sa
perception du monde extérieur, mais il ne voit que des lumières et
des formes, ce qu'il impute au fait d'être un mauvais visualiseur.
Huxley affirme que l'expérience n'est ni agréable ni désagréable
elle "est" simplement. Globalement, il écrit que la
capacité à penser et à réfléchir normalement n'est pas réduite
sous mescaline : les perceptions visuelles sont juste exacerbées, et
l’utilisateur ne verra aucune raison d'agir tant l'expérience est
fascinante. En définitive, Huxley conclut que la mescaline ne permet
pas d'éclairer le sujet, ni de lui fournir des visions béatifiques
mais considère l'expérience comme une grâce. La mescaline n'est
pas nécessaire, mais elle peut être utile, surtout pour les
intellectuels qui peuvent devenir des victimes des mots et des
symboles. Il affirme qu'une personne qui vit une telle expérience
est transformée positivement.
Huxley
examine le fonctionnement de la perception en générale. D'après
lui, la conscience humaine agit comme un "filtre" qui ne
laisse passer que les informations qu'elle juge importante.
L'ingestion de mescaline a donc pour effet d'éliminer partiellement
cette fonction "filtre", ce qui accroît l'intensité de la
perception et amène les "visions colorées" décrites par
l'auteur.
La
suite de l'essai est centrée sur l'explication des phénomènes
religieux et méditatifs en les mettant en parallèle avec les
mécanismes psychiques humains.
Sa
démarche spirituelle, décuplée par les effets du psychotrope,
passe par une soumission de sa conscience, de sa puissance, face à
l’immensité du monde. Les croyants aussi se soumettent à leur
Dieu et c’est tout à leur honneur. C’est pourquoi la religion,
et la spiritualité dans son ensemble, représentent un passage
nécessaire. C’est la clef qui nous ouvre les portes. Huxley
traite de la baisse d’influence de la religion sur son mode de vie.
Le
livre a reçu un accueil à la fois positif et négatif de la part de
personnalités appartenant à des domaines très distincts comme la
littérature, la psychiatrie, la philosophie ou la religion.
Aldous
Huxley nous montre dans son livre comment à travers l’usage des
drogues l’être humain arrive à purifier son âme et atteint un
état de refléxion suppérieure. Il affirme que son expérience avec
les drogues n’est pas négative mais au contraire très
enrichisente pour lui. Cette même façon de voir l’usage des
drogues comme bénefique pour l’esprit on la retrouve dans le
mode de vie des hippies qui se drogues pour purifier leur âme,
revenir aux sources et trouver une autre vision de la vie et de
l’existence.
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