Les
hippies s’inspirent des idées anarchistes de vivre ensemble, sans
règles et égalitairement, étant généreux envers les autres.
C’est pour cela que l’utopie communautaire prend naissance et les
hippies commencent à vivre en communauté. Ils cherchaient à vivre
une vie différente à celle qui leur était imposée par la société
dont ils étaient issus et cherchaient à être indépendants, en se
rassemblant avec des gens ayant les mêmes idées qu’eux. Ils
vivaient donc plus ou moins illégalement dans des squats, avec le
minimum vital et s’adonnaient à la méditation. Ce monde était
très critiqué par les adultes qui le voyaient comme une obscénité.
Chaque communauté a leur mode d’organisation propre : on trouve
des communautés agricoles, mystiques, sexuelles… Ils fuyaient les
villes, la pollution, les agglomérations, le regard des autres et la
police qui les cherchaient très souvent, se réfugiant dans la
campagne ou la montagne. Mais beaucoup de communautés se séparèrent
car les habitants se rendirent compte qu’ils avaient besoin de plus
d’individualité.
Le
film Hair de Milos Forman, paru en 1979, montre bien cette vie
communautaire menée par les hippies. L’aspect musical de ce film
illustre l’utilité de la musique comme moyen de diffuser leurs
idées entre la jeunesse des années 60.
De
plus, voici une annonce sur la vie en communauté en France :
"Nous savons que votre canard n’est pas une tribune d’annonces mais pourriez-vous parler de notre projet et nous mettre en liaison avec toute personne qui désirerait:
- vivre avec d’autres à travers des rapports authentiques et avec le moins de contraintes possibles;
- vivre dans une communauté rurale en étroite relation avec le milieu urbain, les autres communautés, les voisins, etc...;
- vivre d’une activité agricole mais aussi de tout ce que l’on voudra (autogestion);
- avoir une responsabilité collective et une éducation non directive des enfants;
- vivre en liberté sexuelle complète;
- contester, à partir de la vie quotidienne (de la nôtre et celle de l’entourage), les bases de la société dont nous fuyons les aliénations, l’hypocrisie, l’isolement, la misère et l’ennui;
- bénéficier d’un accueil maximum
Nous avons un projet concret pour cet été. Ecrivez-nous. Nous pourrons vous contacter, principalement à Besançon, Paris, Toulouse, Poitiers et Royan."
Cette annonce illustre parfaitement les raisons qu’avaient ces jeunes de déménager en communauté, et ce qu’ils y recherchaient. Ce qui ressort le plus est cette envie de liberté, loin du système établi de la société imposée. L’idée est très attractive pour beaucoup de jeunes mais la pratique est plus difficile.
"Nous savons que votre canard n’est pas une tribune d’annonces mais pourriez-vous parler de notre projet et nous mettre en liaison avec toute personne qui désirerait:
- vivre avec d’autres à travers des rapports authentiques et avec le moins de contraintes possibles;
- vivre dans une communauté rurale en étroite relation avec le milieu urbain, les autres communautés, les voisins, etc...;
- vivre d’une activité agricole mais aussi de tout ce que l’on voudra (autogestion);
- avoir une responsabilité collective et une éducation non directive des enfants;
- vivre en liberté sexuelle complète;
- contester, à partir de la vie quotidienne (de la nôtre et celle de l’entourage), les bases de la société dont nous fuyons les aliénations, l’hypocrisie, l’isolement, la misère et l’ennui;
- bénéficier d’un accueil maximum
Nous avons un projet concret pour cet été. Ecrivez-nous. Nous pourrons vous contacter, principalement à Besançon, Paris, Toulouse, Poitiers et Royan."
Cette annonce illustre parfaitement les raisons qu’avaient ces jeunes de déménager en communauté, et ce qu’ils y recherchaient. Ce qui ressort le plus est cette envie de liberté, loin du système établi de la société imposée. L’idée est très attractive pour beaucoup de jeunes mais la pratique est plus difficile.
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